Toi, l’ange au ramage blanc se battant toutes ailes déployées
Ô vents contraires qui te condamnent à forcer
Compassion désuète forgeant la grâce de ta silhouette
Dévotion honnête jamais récompensée, tu marches tête haute mais dos courbé
Tu oublies la vie que chez toi tu chéris et tu te dresses là sous la grêle, sous la pluie
Pilier de la chaîne au duvet fragile, tu caches tes peines, colosse aux pieds d’argile
Tu es là, tu te presses, tu es frêle, tu es fière,
Tu es infirmière
Iconographie: Les chérubins de Raphaël.
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