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Photo du rédacteurLes carnets d'Asclépios

FAUT-IL SE FAIRE VACCINER CONTRE LE COVID-19?

Dernière mise à jour : 27 mai



Voilà, nous y sommes.

Si d’un côté nous avons vu le pire avec la gestion de la crise conduite par notre gouvernement (et bien d’autres) comme le serait un airbus par un chimpanzé ivre, aveugle et sourd, d’un autre nous avons pu assister, grâce à une course au profit, à la création d’un vaccin en moins d’un an et qui plus est par une technique révolutionnaire.

Mais que nous dit l’étude C4591001 sur le vaccin à ARN messager BNT162b contre le COVID-19 (j’ai continué à dire «le» virus COVID-19)?

Menée sur 43448 braves hommes et femmes, les résultats ont attesté d’une efficacité manifeste de plus de 95% après la seconde injection pour prévenir des formes symptomatiques légères à modérées de COVID-19.

Malheureusement de nombreuses questions subsistent.

Nous ne savons pas si ce vaccin protège des formes asymptomatiques ou des formes très graves, nous ne savons pas si les personnes vaccinées pourront porter le virus, nous ne connaissons pas l’efficacité sur les personnes de moins de 16 ans et les plus de 65 voire 75 ans, nous ne savons pas si les personnes déjà atteintes par le COVID-19 devront se faire vacciner et nous ne savons pas quelle sera la durée de couverture immune de ce vaccin.

Alors pourquoi se vacciner ?

Et bien parce que nous savons qu’il est efficace sur 95% des personnes testées, que comme tous les nouveaux médicaments il n’a pas été testé sur les plus de 75 ans et sur les enfants, que la durée d’immunité ne sera connue qu’avec le temps que nous n’avons pas. Nous savons que les effets indésirables sont ceux d’un vaccin ordinaire (réaction inflammatoire au point d’injection, fièvre, céphalées, etc.) que les effets au long cours sont toujours possibles mais que contrairement à d’autres molécules plus complexes prises contre d’autres pathologies, la compréhension du mécanisme de ce vaccin, somme toute assez simple dans son fonctionnement, ne le prédestine pas à développer ce type d’effets indésirables.

On sait également que le vaccin n’a pas d’adjuvant et qu’il possède des nanoparticules lipidiques permettant à l’ARN messager de pénétrer la cellule le temps de déclencher l’immunité avant d’être automatiquement détruit en quelques heures. Nous savons également que l’ARNm existe chez la majorité des êtres vivants et qu’il n’est en rien une molécule capable de modifier le génome.

Je sais également que nous buvons chaque jour du plastique dans notre eau, que nous achetons des aliments emballés dans des polymères et des encres industrielles, que nous mangeons des antibiotiques et pesticides présents même dans les produits dits biologiques. Nous sommes remplis de métaux lourds ingurgités via l’eau bue et les poissons mangés. Je sais que 99% de la population mondiale porte en elle des traces de Teflon ou PTFE ou C8. Nous respirons un air plein de particules venant de nos couettes de nos tapis, de nos peintures, de nos meubles, de nos couverts, de nos bougies et bien évidemment de nos voitures. Notre peau est baignée, rincée par nos shampoings, nos savons, nos crèmes beautés, nos vêtements, tous imprégnés de produits de synthèses et autres nanoparticules parfois non répertoriés.

Toute notre activité industrielle fait des milliers de morts, mais d’un coup, nous aurions peur de quelques millilitres d’un médicament pouvant régler l’une des grandes plaies de notre monde moderne…

C’est vrai qu’il n’est jamais plaisant d’être pressé, mais hélas le COVID-19 ne nous laisse pas le choix.

Lorsque nous sommes au fond d’un puit et que la mort nous guette, il faut saisir la corde qui nous est lancée. Par chance nous avons l’avantage d’avoir inspecté en grande partie la corde, mais je le concède il reste des zones d’ombres.

Cette vaccination ne sera efficace que si elle est réalisée dans une grande envergure et rapidement (plus de 70% de la population en moins de six mois).

Si l’on prend le risque de ne vacciner qu’une petite partie de la population, plusieurs scénarii s’offrent à nous :

L’épidémie disparait spontanément.

L’épidémie continue de tourner dans le monde et revient chaque hiver voire plusieurs fois par an avec à chaque passage une campagne de vaccination : tant mieux pour le labo, dommage pour nous.

Dernière possibilité, le virus continue son périple mais mute… il faut créer un autre vaccin, vacciner tout le monde en espérant qu’il mute agréablement comme la grippe saisonnière et non en une chimère destructrice ayant raison d’une grande partie de l’humanité.

Le fait que le laboratoire Pfz vende ce vaccin à prix d’or me dérange beaucoup, mais pour revenir à la métaphore du puit, si l'on vous lance la corde mais qu’on vous la vend, ce qui n’est pas très éthique, est-ce que pour autant vous préférez la mort ? moi non, et si défendre ce laboratoire me fait tousser, je préfère de loin me donner la chance d’embrasser mes proches bientôt.

La belle histoire aurait été que le vaccin soit vendu à un prix qui permette au laboratoire de rembourser les frais engagés dans le développement pour ne rien perdre mais ne rien gagner également, ce qu’on appelle la philanthropie. Ça n’est malheureusement pas le monde dans lequel nous vivons, ce monde que nous tous avons choisi d’installer et de laisser perdurer.

L’humanité va faire face à un défi colossal car la vaccination est une action collective, individuellement elle n’a aucun sens.

Nous allons devoir faire le pari que chaque personne autour de nous choisisse de protéger son prochain, dans ce monde cynique et égoïste nous allons parier sur l’autre… soit nous mourrons tous comme des crétins, soit nous vivons tous comme des humains. Voici un beau test pour juger de l’humanité de notre espèce.

A nous de jouer.




Iconographie: Photographie de Louis Pasteur par Félix Tournachon dit Nadar.







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